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vendredi 29 janvier 2010

OUVREZ RAFAH POUR AYMAN

Ensemble nous pouvons changer le sort d’ Ayman
Ensemble nous pouvons changer le sort de la Palestine.

Ayman Talal E. Quader est palestinien. Il est né le 19 juillet 1986 à Gaza et a toujours vécu dans la capitale, Gaza. En tant que jeune étudiant palestinien qui aime sa patrie et a toujours rêvé de liberté pour son pays, Ayman a travaillé très dur pour réaliser un des buts les plus importants dans sa vie, gagner une bourse pour poursuivre un master européen. Ayman a obtenu une bourse pour suivre un cursus en Espagne à l'Université Jaime I de Castellón et obtenir une Maîtrise internationale sur les thèmes de la Paix, du Conflit, du Développement" intitulée "Maîtrise de Paix".

Ayman a reçu un visa comme étudiant espagnol pour pouvoir mener à bien son cursus universitaire qui commence en Février 2010 et prendra fin en Mai 2012.

"Je désire avant tout qu'on me donne la possibilité d'apprendre et d'étudier comme j'en ai le droit. Droit qui normalement est octroyé et reconnu par toutes les résolutions internationales ainsi que par les Nations Unies.

Je n'espère pas un miracle mais un droit qui m'est reconnu. Je suis en possession de tous mes documents: visas, lettre d'accréditation de mon université ainsi que des certificats qui en attestent l'authenticité. Pourquoi m'empêche-t-on de quitter Gaza et de me rendre en Espagne?

"La question des frontières est politique et d'une grande complexité" a déclaré Ayman dans une interview. Depuis que le Hamas a été élu en 2006 pour gouverner, le gouvernement israélien a déclaré un siège total dans la Bande de Gaza et n'a cessé de le durcir.

La situation aux frontières est devenue extrêmement difficile car ils ont fait en sorte de rendre quasi impossible aux palestiniens de quitter de Gaza sous quelque prétexte que ce soit, traitement médical, visite à des parents ou bien départ pour l'étranger même avec une bourse. Les frontières, y inclus celle de Rafah -le seul passage existant entre Gaza et l'Egypte- sont entièrement sous contrôle israélien, même si le contrôle à Rafah est plus souple qu’aux frontières qui mènent de Gaza à «Israël même » tel qu’il est défini dans le texte de l’Armistice en 1967 (voir Résolution 242 des Nations Unies).

Les autorités égyptiennes ont été complices du gouvernement israélien dans la punition collective d’une population civile, en totale contradiction avec l’article 33 de la Quatrième Convention Genève (1949), en niant les besoins en aide humanitaire et en matériaux de construction dans la Bande de Gaza, avant et après l’opération Plomb durci. Il en est résulté des milliers de personnes sans abri et des gazaouis affamés n’ayant d’autre espoir que la communauté internationale.

Au début du mois, l’agence Maan News a publié un rapport selon lequel tout au long de l’année 2009 les frontières de Gaza n’ont été ouvertes que 33 fois.
Israël et l’Egypte sont en totale irrégularité en ce qui concerne les lois et les conventions qui garantissent le libre accès à l’éducation, comme l’a déclaré Ayman selon la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme Article 28, et la Convention Internationale sur les Droits Economiques, Sociaux et Culturels (ICESCR, 1966).

Le but de ce manifeste est d’envoyer un message urgent et sans appel aux gouvernements égyptien et israélien, pour leur dire «Trop c’est trop!».
C’est un appel aux hommes de loi, aux politiciens, aux journalistes et à tous les militants des droits de l’homme pour mener le combat en faveur d’Ayman et lutter pour son droit à l’éducation dont il a toujours rêvé .Ensemble nous pouvons agir pour Ayman, ensemble nous pouvons agir pour la Palestine, lentement mais sûrement.


http://www.petitiononline.com/salam123/petition.html

mardi 26 janvier 2010

Palestine Vivra : Abdel

Notre Chanson de la « MARCHE DE LA LIBERTÉ DE GAZA »


vendredi 22 janvier 2010

Les oulémas du pouvoir vs les oulémas de la dignité

La controverse qui secoue actuellement le monde arabe au sujet de la fatwa scélérate émise par le Cheikh d’Al Azhar légitimant, d’un point de vue islamique, la construction de la barrière métallique anti-tunnels entre l’Egypte et la bande de Gaza, révèle au grand jour le visage douteux de ces Oulémas du pouvoir qui, par leur compromission, jettent un trouble sur la catégorie des savants de la législation islamique (‘Oulémas As Shar’). L’assujettissement de l’institution Al Azhar au Raïs égyptien et à sa politique machiavélique d’étranglement du peuple de Gaza pose en effet la question des relations, en islam, entre le détenteur de l’autorité politique et la catégorie des savants religieux, plus connus sous le vocable de ‘Oulémas.


Pour saisir l’enjeu crucial qui tourne autour de cette relation, rappelons les faits. Il y a quelques semaines, la presse israélienne révélait que les autorités égyptiennes s’apprêtaient à construire un mur d’acier souterrain s’enfonçant jusqu’à 30 mètres de profondeur, l’objectif avoué étant de contrer la “contrebande“ due à la présence de centaines de tunnels entre le territoire palestinien et son voisin égyptien. Très vite, l’annonce de ce nouveau “Mur de la Honte“ allait déclencher une vive polémique et de nombreuses voix se sont élevées dans le monde arabe pour dénoncer cette ultime provocation émanant du gouvernement de Hosni Moubarak. Parmi celles-ci, on trouve le Cheikh Al Qardawi qui représente à l’heure actuelle l’Ouléma le plus connu et certainement le plus influent du monde musulman. Ce dernier s’est fermement prononcé contre l’édification de cette barrière qui finira par étouffer complètement la bande de Gaza. Qualifiant ce projet de “crime“, celui qui est également le Président de l’Union Mondiale des Oulémas a dans le même temps considéré le mur égyptien comme étant “illégal au regard de la Loi islamique“. Rejoint par de très nombreuses personnalités religieuses du monde musulman cette fatwa a provoqué l’ire des responsables égyptiens qui ont immédiatement répondu en passant commande auprès de leurs fonctionnaires du ministère des Affaires religieuses d’une contre-fatwa légitimant l’opération égyptienne…



Ainsi va la vie auprès des sultans, rois, présidents et autres despotes du monde arabe. Leur forfaiture n’ayant plus de limites, ils s’essayent dorénavant à instrumentaliser les tenants de l’autorité religieuse pour mieux légitimer leur trahison. Le plus désolant est que, malgré le cynisme et l’incurie qui les caractérisent, ces derniers trouveront toujours de soi-disant docteurs de la Loi prompts à leur signer des fatwas de circonstance qui les couvrira et justifiera leur politique au regard des préceptes de l’islam. Le lendemain de la parution de la fatwa du Cheikh Al Qardawi, le journal égyptien Al Masri Alyoum annonçait en Une que l’Académie des Sciences d’Al Azhar avait édicté une fatwa soutenant la démarche du gouvernement égyptien et qualifiait tous ceux qui la contestaient comme “des opposants à la Chari’a islamique“ !

Mais qu’ils se rassurent : l’auteur de ces lignes a pu récemment constater, à la faveur de la Gaza Freedom March qui a malheureusement été bloquée au Caire pendant une semaine, combien ces petites manœuvres n’avaient plus aucun effet auprès des masses qui n’attendent plus rien de politiciens corrompus et d’un certain personnel religieux qui, pour le coup, a sombré dans le déshonneur.

Ennasri Nabil.

http://nabil-ennasri.over-blog.com/article-les-oulemas-du-pouvoir-vs-les-oulemas-de-la-dignite--43349883.html

mardi 19 janvier 2010

Vidéo-chronique de Nabil Ennasri

Dernière vidéo- chronique qui résume  les actions menées au Caire. On y voit également la sénatrice Alima B. Thierry qui exprime sa solidarité avec le peuple palestinien et son refus de voir l'impunité israélienne perdurer.

De GAZA à GIZA

Par Claudi Cros
Je voudrais témoigner de mon vécu de ces dix jours que personnellement j'ai passés en Egypte, alors que je croyais- malgré l'annonce faite la veille de mon départ pour le Caire le 24 décembre 2009 que l'Egypte refuserait le passage par Rafah à la frontière sud de la bande de Gaza -je croyais donc contribuer à montrer notre solidarité au peuple palestinien de Gaza et au retour pouvoir témoigner de notre rencontre avec Gaza:



« 1400 VOLONTAIRES INTERNATIONAUX pour témoigner des crimes d'Israël : POUR 1400 VICTIMES DE GAZA ».

De GAZA à GIZA

En fait, tout devait commencer le 27/12 avec notre rendez-vous à Giza, quartier résidentiel sur la rive gauche du Nil qui traverse le Caire.

La plupart des ambassades s'y trouvent.

Nous devions prendre 5 bus devant l'ambassade de France, située avenue Charles de Gaulle, grande artère qui allait devenir le centre de l'attention internationale, face au refus du président Moubarak d'autoriser la marche de la PAIX pour Gaza de notre groupe d'hexagonaux (300).

Au départ de Paris, ou d'ailleurs en Europe, nous faisions partie de deux associations* militantes en faveur d'un règlement négocié, sous l'égide de l'ONU, entre les Palestiniens et Israël et à terme à l'établissement côte à côte de DEUX ETATS destinés à nouer une coopération pacifique et fructueuse: idéal quand tu nous tiens!!!...

UNE POLITIQUE SECRÈTE

Le cadre
Mais l'élection de Sarkozy à la présidence de la France donna libre cours à son projet machiavélique fourbi en prévision de l'accession à la présidence française du Conseil de l'Europe au second semestre 2008.

Sarkozy se ménagea deux outils à cet effet:


  1. Création de l'UPM "pour diviser les Arabes" (Kadhafi dixit)


  2. Rehaussement des relations entre l'UE et Israël.

Adieu le "dialogue euro-arabe" de Gaulle et Chirac!

C'est à l'occasion de sa visite en Israël de juin 2008 que Sarkozy exposa son projet pro-sioniste de reprendre la main au Proche-Orient et de poursuivre la politique pro-israélienne de Bush dès la fin 2008.
L'opération "plomb durci" du 27/12/08 fut exécutée par Israël avec la complicité de l'Egypte, partenaire privilégié dans le cadre de l'UPM et de l'UE sous présidence française.
Le blocus de Gaza allait se renforcer militairement avec la construction en cours, aujourd'hui, du mur de Rafah pour asphyxier littéralement la population palestinienne et accomplir la première partie du génocide programmé par Israël (opération "finir 1948" ouvertement défendue en Israël).

Le ministre Kouchner assura la liaison étroite avec son homologue d'extrême droite Avigdor Lieberman et on nous informa au Caire que deux croiseurs français avaient participé à l'encerclement de Gaza pendant l'opération criminelle d'invasion de Gaza.
Le fait est que pendant les 2 premiers jours de notre séjour forcé sur le trottoir de l'ambassade de France, nous avons été plusieurs à constater-DE VISU sur le dernier casier en bas à droite de l'étagère du courrier officiel de l'ambassade, l'inscription terrible " MOSSAAD " prouvant les relations étroites entre la diplomatie de Kouchner et ce service secret d'Israël en territoire égyptien.

NOTRE SOLIDARITÉ SANS FAILLE

Mais nous avons tenu bon, en manifestant à tout va d'abord par le sit-in du 27 sur l'avenue de grande circulation- jamais interrompue depuis 1982- puis sur le trottoir bloqué aux deux extrémités pendant 2 jours, puis du 3ème au 5ème jours par deux manifestations réussies en ville, devant le Musée égyptien et devant l'ambassade d'Israël. Avec la participation intermittente, mais assidue, des autres 1000 internationaux de la GAZAFREEDOMMARCH.
L'ambassadeur de france a bien essayé de nous entrainer vers le lycée français du quartier copte - ghetto préparé par la police égyptienne pour neutraliser nos actions et notre médiatisation-, mais NOUS AVONS REFUSÉ, obstinément, car l'écho de l'occupation de l'avenue, puis du trottoir en zone résidentielle et des manifestations en centre ville fut énorme (voir la presse égyptienne et arabe des pays environnants, voir les sites : Europalestine.com et GizastripforGazastrip, pour bande de Gaza et bande de Giza) .

Enfin, nous avons prévenu les complices, tous les complices qu'ils seraient démasqués et que nous reviendrions, année après année...

* -CAPJPO Europalestine, dont je faisais partie dès le 27/12/09
-CCIPP (voir le témoignage du couple audois Yvroux Jacqueline et Michel.
+ Fortune personnelle : 67 milliards de dollars (soit 7 zéros selon l'humour du peuple égyptien)

samedi 16 janvier 2010

Marche pour Gaza : le film (VIDEO)

BRAVO A TOUS !!!
Fin décembre 2009, plus de 1300 internationaux de 42 pays essayent de joindre Gaza par l’Egypte pour protester contre le blocus de Gaza. Les marcheurs attendent au Caire les bus pour Gaza. Quand ils n’arrivent pas, ils campent sur le trottoir de l’ambassade de France. Chaque matin, des discussions ont lieu pour décider des actions à mener : déploiement d’un immense drapeau palestinien sur une pyramide, rassemblements devant l’ambassade d’Israël et devant le musée au Caire. Un récit d’une semaine inoubliable.

Réalisation : l’équipe vidéo "Palestine Vivra".
Camera et montage : Chris Den Hond, Belkacem, Jam et Fath Meziane.
Durée : 16 min.
Disponible en DVD : 5 euros http://www.europalestine.com/


jeudi 14 janvier 2010

« On en revient encore plus déterminés »

Ils voulaient entrer en Palestine, mais ils n'ont vu que le Caire. Une quinzaine de Lillois qui devait participer à une marche internationale vers Gaza fin décembre, ont été retenus par les autorités Égyptiennes. Cette expérience les conforte encore plus dans leur lutte, disent-ils. MORADBELKADI.mailto:BELKADI.morad.belkadi@nordeclair.fr






À eux seuls, ils ont créé la « bande de Giza », du nom de ce quartier du Caire où ils ont été bloqués presque une semaine par les autorités égyptiennes, sur le parvis de l'ambassade de France. Pourtant, c'est une autre bande que ces 300 Français, dont une quinzaine de Lillois et métropolitains, voulaient rejoindre. Le 27 décembre, un an jour pour jour après l'opération israélienne « plomb durci » - 1 400 morts côté palestinien - ils voulaient entrer à Gaza, soumis à un blocus d'Israël. Une initiative de l'association américaine Code Pink, qui aura attiré 1500 personnes venues des quatre coins du globe.

« Avant le départ, l'Égypte n'avait ni accepté, ni refusé de nous laisser entrer », indique Farid Huossa, l'un des participants. Le groupe nourrissait quelques espoirs. Las : « la police égyptienne a bloqué le dépôt des bus qui devaient nous affréter jusque la frontière », poursuit Farid Huossa. Le pays refuse de les laisser passer la frontière. Raison invoquée, l'instabilité qui règne à Gaza. « Ils ont cédé à la pression d'Israël », fulmine Nasser Lazaoui, un autre marcheur venu de la métropole. Le groupe de Français a donc décidé... de manifester. Slogans, pancartes, et tentes déployées sur les trottoirs pendant tout leur séjour. Problème, les manifestations sont interdites au pays des pyramides depuis 1981.




« Zizanie »

« Ça a été tendu, témoigne Claude Dancette, président de l'association médicale France Palestine. Il y avait l'armée pour nous encadrer, on a reçu quelques coups, mais rien de méchant parce qu'on était Français ». Farid, tout sourire, ajoute, « on a semé la zizanie ». Il faut dire que les marcheurs hexagonaux ont bloqué l'une des artères principales de la capitale qui compte près de 18 000 habitants... Et très vite, ils vont attirer l'attention des médias arabes et de la presse internationale. Car de toutes les nationalités représentées à cette marche, la France a le plus gros contingent. « On a attiré l'attention de la population égyptienne, qui malgré sa proximité, ignore tout de la situation en Palestine », regrette Nasser. Certains vont même sympathiser avec les soldats qui ne lâchent pas leur trace et dont beaucoup sont à peine sortis de l'adolescence. Tous affirment qu'en leur refusant l'entrée, les autorités égyptiennes espéraient que les Français retourneraient chez eux pour fêter le nouvel an. Mais ils sont restés, pour passer le réveillon dans la rue, avec leurs revendications.

Même s'ils n'ont pas pu rencontrer les Gazaouis, leur appel a été entendu. « Avant de repartir, on a eu un entretien téléphonique avec des responsables de l'autorité palestinienne, raconte Farid. Ils nous ont remerciés, ils nous ont dit que grâce à nous on parlait d'eux à nouveau. Qu'on ne les oubliait pas. » Claude Dancette reste, lui, amer, « c'est un génocide lent, personne ne réagit ».

Dans tous les cas, ils reviennent encore plus « déterminés » que jamais, assurant monter un maximum d'actions de sensibilisation au niveau local, et pourquoi pas retenter une marche.
http://www.nordeclair.fr/Locales/Lille/2010/01/13/on-en-revient-encore-plus-determines.shtml

lundi 11 janvier 2010

Solidarité avec Sakina Arnaud

HONTE A CARREFOUR QUI ENCOURAGE LES CRIMES ISRAELIENS !

Appel contre la criminalisation du boycott d’Israël !
A l’attention de : Mr le Président de la République

La Ligue des Droits de l’Homme (section Talence) et les associations de soutien soussignées ont été stupéfaites d’apprendre qu’en France, un procureur de la République ait pu poursuivre une adhérente de la LDH pour incitation à la haine raciale contre les Israéliens, ceci à l’encontre d’une militante défendant les droits de l’homme en Palestine occupée, Madame Sakina Arnaud.
En effet, le seul motif est qu’elle prône le boycott contre des produits israéliens importés dans des conditions illégales au regard du droit international. Ces poursuites confondent le racisme avec la critique et le refus de soutenir économiquement un Etat étranger, en l’occurrence Israël, parce que la politique de ce pays ne respecte pas les droits internationaux, entre autres ceux du peuple palestinien.
Une association s’est portée partie civile, il s’agit d’Avocats sans frontières, de Gilles-William Goldnadel, connu pour ses plaintes, entre autres, contre Daniel Mermet et contre Edgar Morin. Cette association ne poursuit, pour l’essentiel, qu’un but, celui d’entraver l’action des associations qui s’opposent, ici en France, à la politique d’Israël, quitte pour cela à instrumentaliser la justice française.
La situation devient inquiétante quand on apprend qu’à la suite d’un "hasard malheureux de l’informatique" ( !!), le président de la 5ème chambre du Tribunal correctionnel de Bordeaux s’apprêtait à juger cette affaire en présence des requérants, mais sans la prévenue ni son avocat, lesquels avaient été assurés que l’affaire n’était pas inscrite à l’audience, et ils n’étaient évidemment pas en possession du dossier à charge !



La manipulation n’a pu réussir, grâce à la présence d’esprit de Maître Landete et du responsable de la LDH de Bègles, Talence, Villenave d’Ornon, qui se sont rendu au Tribunal. Ainsi l’avocat a pu faire repousser l’audience au 13 janvier 2010 à 14h.
La campagne politique d’action directe non violente, appelée BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions), initiée par les organisations palestiniennes elles-mêmes, s’inspire très clairement du boycott organisé contre l’Apartheid d’Afrique du Sud.
Nous invitons toutes les associations respectueuses du droit international, qu’elles soient ou non d’accord avec cette campagne internationale particulière, à nous rejoindre pour déclarer que cette campagne n’a rien à voir avec l’antisémitisme comme essaient de le faire croire ces soutiens de la politique israélienne dès lors que l’on critique cette dernière, et donc qu’elles soutiennent dans ce procès Madame S. Arnaud adhérente de la LDH.
La libre expression politique, le droit à la critique de la politique d’un Etat étranger, la défense des droits des Palestiniens, la liberté de choisir l’origine des produits que nous consommons sont ainsi gravement menacés en France si l’issue de ce procès devait donner raison aux plaignants. C’est pourquoi, chacun doit se mobiliser pour obtenir que les organisations requérantes soient déboutées.


D’ores et déjà, nous vous invitons à nous retrouver nombreux le mercredi 13 janvier à partir de 11 heures devant le Tribunal sur le Parvis des Droits de l’Homme.
La Ligue des Droits de l’Homme (section Talence) et les associations de soutien soussignées ont été stupéfaites d’apprendre qu’en France, un procureur de la République ait pu poursuivre une adhérente de la LDH pour incitation à la haine raciale contre les Israéliens, ceci à l’encontre d’une militante défendant les droits de l’homme en Palestine occupée, Madame Sakina Arnaud.
En effet, le seul motif est qu’elle prône le boycott contre des produits israéliens importés dans des conditions illégales au regard du droit international. Ces poursuites confondent le racisme avec la critique et le refus de soutenir économiquement un Etat étranger, en l’occurrence Israël, parce que la politique de ce pays ne respecte pas les droits internationaux, entre autres ceux du peuple palestinien.

Une association s’est portée partie civile, il s’agit d’Avocats sans frontières, de Gilles-William Goldnadel, connu pour ses plaintes, entre autres, contre Daniel Mermet et contre Edgar Morin. Cette association ne poursuit, pour l’essentiel, qu’un but, celui d’entraver l’action des associations qui s’opposent, ici en France, à la politique d’Israël, quitte pour cela à instrumentaliser la justice française.
La situation devient inquiétante quand on apprend qu’à la suite d’un "hasard malheureux de l’informatique" ( !!), le président de la 5ème chambre du Tribunal correctionnel de Bordeaux s’apprêtait à juger cette affaire en présence des requérants, mais sans la prévenue ni son avocat, lesquels avaient été assurés que l’affaire n’était pas inscrite à l’audience, et ils n’étaient évidemment pas en possession du dossier à charge !


La manipulation n’a pu réussir, grâce à la présence d’esprit de Maître Landete et du responsable de la LDH de Bègles, Talence, Villenave d’Ornon, qui se sont rendu au Tribunal. Ainsi l’avocat a pu faire repousser l’audience au 13 janvier 2010 à 14h.
La campagne politique d’action directe non violente, appelée BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions), initiée par les organisations palestiniennes elles-mêmes, s’inspire très clairement du boycott organisé contre l’Apartheid d’Afrique du Sud.
Nous invitons toutes les associations respectueuses du droit international, qu’elles soient ou non d’accord avec cette campagne internationale particulière, à nous rejoindre pour déclarer que cette campagne n’a rien à voir avec l’antisémitisme comme essaient de le faire croire ces soutiens de la politique israélienne dès lors que l’on critique cette dernière, et donc qu’elles soutiennent dans ce procès Madame S. Arnaud adhérente de la LDH.
La libre expression politique, le droit à la critique de la politique d’un Etat étranger, la défense des droits des Palestiniens, la liberté de choisir l’origine des produits que nous consommons sont ainsi gravement menacés en France si l’issue de ce procès devait donner raison aux plaignants. C’est pourquoi, chacun doit se mobiliser pour obtenir que les organisations requérantes soient déboutées.

D’ores et déjà, nous vous invitons à nous retrouver nombreux le mercredi 13 janvier à partir de 11 heures devant le Tribunal sur le Parvis des Droits de l’Homme.
La Ligue des Droits de l’Homme (section Talence) et les associations de soutien soussignées ont été stupéfaites d’apprendre qu’en France, un procureur de la République ait pu poursuivre une adhérente de la LDH pour incitation à la haine raciale contre les Israéliens, ceci à l’encontre d’une militante défendant les droits de l’homme en Palestine occupée, Madame Sakina Arnaud.
En effet, le seul motif est qu’elle prône le boycott contre des produits israéliens importés dans des conditions illégales au regard du droit international. Ces poursuites confondent le racisme avec la critique et le refus de soutenir économiquement un Etat étranger, en l’occurrence Israël, parce que la politique de ce pays ne respecte pas les droits internationaux, entre autres ceux du peuple palestinien.

Une association s’est portée partie civile, il s’agit d’Avocats sans frontières, de Gilles-William Goldnadel, connu pour ses plaintes, entre autres, contre Daniel Mermet et contre Edgar Morin. Cette association ne poursuit, pour l’essentiel, qu’un but, celui d’entraver l’action des associations qui s’opposent, ici en France, à la politique d’Israël, quitte pour cela à instrumentaliser la justice française.
La situation devient inquiétante quand on apprend qu’à la suite d’un "hasard malheureux de l’informatique" ( !!), le président de la 5ème chambre du Tribunal correctionnel de Bordeaux s’apprêtait à juger cette affaire en présence des requérants, mais sans la prévenue ni son avocat, lesquels avaient été assurés que l’affaire n’était pas inscrite à l’audience, et ils n’étaient évidemment pas en possession du dossier à charge !

La manipulation n’a pu réussir, grâce à la présence d’esprit de Maître Landete et du responsable de la LDH de Bègles, Talence, Villenave d’Ornon, qui se sont rendu au Tribunal. Ainsi l’avocat a pu faire repousser l’audience au 13 janvier 2010 à 14h.

La campagne politique d’action directe non violente, appelée BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions), initiée par les organisations palestiniennes elles-mêmes, s’inspire très clairement du boycott organisé contre l’Apartheid d’Afrique du Sud.
Nous invitons toutes les associations respectueuses du droit international, qu’elles soient ou non d’accord avec cette campagne internationale particulière, à nous rejoindre pour déclarer que cette campagne n’a rien à voir avec l’antisémitisme comme essaient de le faire croire ces soutiens de la politique israélienne dès lors que l’on critique cette dernière, et donc qu’elles soutiennent dans ce procès Madame S. Arnaud adhérente de la LDH.
La libre expression politique, le droit à la critique de la politique d’un Etat étranger, la défense des droits des Palestiniens, la liberté de choisir l’origine des produits que nous consommons sont ainsi gravement menacés en France si l’issue de ce procès devait donner raison aux plaignants. C’est pourquoi, chacun doit se mobiliser pour obtenir que les organisations requérantes soient déboutées.
D’ores et déjà, nous vous invitons à nous retrouver nombreux le mercredi 13 janvier à partir de 11 heures devant le Tribunal sur le Parvis des Droits de l’Homme.
Signer la pétition : http://www.mesopinions.com/Appel-contre-la-criminalisation-du-boycott-et-de-la-critique-de-la-politique-israelienne-petition-petitions-25bdc0afdc721ce2d29babf3a9cf0a51.html



dimanche 10 janvier 2010

300 Français montrent la voie lors de la Marche pour la liberté de Gaza

Un grand nombre de héros sont nés lors des manifestations de la Marche pour la liberté de Gaza au Caire, où plus de 1400 manifestants internationaux venus de 43 pays différents se sont retrouvés pour exiger la fin du siège de Gaza par Israël. La délégation sud-africaine nous a tous inspirés en facilitant la rédaction de la Déclaration du Caire pour demander que soit mis un terme à l’apartheid israélien, un document qui réaffirme notre "engagement dans la lutte pour la libération de la Palestine et l’auto-détermination" et propose un plan concret. Des petits groupes de militants ont accroché le drapeau palestinien depuis le sommet de la Tour du Caire et sur une des pyramides.

De nombreux délégués ont refusé les 200 places qui avaient été proposées sur deux cars à destination de Gaza qui réduisait notre rassemblement historique ici à un nouveau voyage humanitaire symbolique. Nous allons quitter le Caire avec bien plus d’espoir, de sagesse, et de force que nous n’en avions en arrivant.

Parmi tous les épisodes dont j’ai été témoin au cours des journées que nous avons passées en Egypte, l’action de la délégation française restera un phare dans le ciel assombri au-dessus du Sinaï qui nous sépare de Gaza. Nous revenons sans cesse sur ces actions, pour les graver dans nos mémoires comme étant le signe de tout ce qu’on peut accomplir quand on est ensemble et solidaires. Cordonnée par Euro-Palestine, la délégation française compte plus de 300 membres.


Venus des quatre coins de la France, ils se préparent à la Marche depuis des mois. Euro Palestine et les autres organisations ont tenu des meetings locaux toutes les semaines pour s’assurer que les délégués auraient tout le temps nécessaire pour discuter des projets pour le voyage pour Gaza, de comment acheminer leur aide humanitaire jusqu’au Caire et parler de ce que ferait le groupe si on leur refusait de passer la frontière à Rafah. Certains de ses membres m’ont raconté que, parmi toutes les stratégies qu’ils avaient élaborées, aucune n’envisageait la possibilité qu’on les empêcherait de quitter le Caire.

Tandis que nous autres avions tous prévu de nous retrouver devant les bus à destination de la frontière le 28 janvier, les Français, eux, étaient arrivés la veille, leur car étant attendu aux environs de 19h. Ils s’étaient rassemblés sur le trottoir de la rue très fréquentée de Giza (Gizeh)/Charles de Gaulle Street, trainant derrière eux leurs sacs et leurs tentes, mais les cars ne sont jamais arrivés. Soudain, un des organisateurs a lancé : "On y va !". Et, prenant par la main une femme près de lui, il s’est dirigé tout droit, au milieu du flot de circulation de Giza St. Sans même réfléchir, les centaines de délégués se sont précipités sur la chaussée, suivis par des chats et des chiens égyptiens, entraînés par cet enthousiasme.

Hamid Rabhi, un militant français marocain, un musulman de Beaune se rappelle ces instants, les yeux brillants : "Et c’est là que j’ai compris que c’était le début de l’aventure", dit-il.

La circulation dans Giza Street était purement abominable, mais les Français refusaient de partir, bloquant le trafic pendant une heure. Finalement, la police réussissait à les convaincre de retourner sur le trottoir, en promettant que leurs cars arriveraient bientôt si le groupe laissait avancer le flot de circulation. Les Français sont retournés sur le trottoir et se sont mis à sortir leurs tentes et leurs sacs de couchage, installant un campement que nous allions par la suite appeler ’la Bande de Giza".

Trois rangées de policiers égyptiens surveillaient le camp étroit des 300, et plus de 40 camions militaires étaient garés dans la rue, attendant probablement de ramener les policiers, ou peut-être pour arrêter les manifestants et les renvoyer en France. "Cette première nuit, c’était la pire", dit Hamid, "nous n’avions pas le droit de circuler à notre guise. Je pense qu’ils nous testaient pour savoir si nous étions déterminés".

Dans les jours qui ont suivi, les Français ont montré qu’ils étaient déterminés.

Alors que les négociations entre les membres de la Marche pour Gaza et le ministère des affaires étrangères égyptien se détérioraient de plus en plus, un nombre croissant d’entre nous considérions les Français comme la merveilleuse représentation de ce que pouvait être notre mouvement. La délégation française prenait toutes les décisions à la suite d’un accord général et à une vitesse remarquable, en étant assez souple pour rester à l’écoute, toutefois, d’autres points de vue venant de groupes moins importants, et pour se lancer dans des actions de moindre importance, tout en ne perdant pas de vue la vision d’ensemble : en entendant que nos militants avaient hissé promptement un énorme drapeau sur une des pyramides, un groupe d’environ 25 Français lançaient leur propre action devant cette pyramide, organisant, cette fois-ci, un spectacle de rue pour les passants :




Par une belle après-midi fraîche sur le site le plus touristique d’Egypte, une vingtaine de "touristes" français entourait la pyramide qui ne s’y attendait pas, dansant et sautillant en direction de leur cible. Et alors, catastrophe ! Une femme française d’un certain âge s’effondrait sur le sable de Giza. Alors que la police égyptienne se précipitait pour lui porter secours, la pyramide était devenue une scène de théâtre où huit militants grimpaient à toute vitesse vers les quatre têtes, convergeant sur un des côtés pour étaler un immense drapeau palestinien, qu’ils déployaient fièrement sous les applaudissements de centaines de témoins. Au bout d’un bon quart d’heure, la police avait fini par remarquer la cause de ces applaudissements et escaladait promptement la pyramide, se rendant ainsi complice d’avoir foulé illégalement une des septièmes Merveilles du Monde. Nos héros français, qui savaient qu’ils ne pouvaient pas rester sur place bien longtemps, roulaient alors le drapeau en boule et le lançaient en l’air, suivant le drapeau jusqu’à son point d’atterrissage, plongeaient sur le sable où ils se sont pris par la main pour s’asseoir en cercle sur le drapeau, déterminés à ramener le rouge, le blanc, le noir et le vert jusqu’à leur camp devant l’ambassade de France.

Quand ils sont revenus effectivement à la "Bande de Giza", pas un seul n’avait été arrêté et le drapeau était revenu avec eux également. Quelques heures plus tard, une vidéo de toute cette action était postée sur leur site, europalestine.com, qui avait été constamment attaqué par des hackers pro-israéliens (autre signe de l’importance du travail de la délégation française !).

Le lendemain, les membres de la délégation distribuaient des posters et des cartes postales représentant la photo de leurs camarades sur la pyramide, avec le drapeau palestinien entre eux, avec la légende : “Gaza Freedom March in Cairo” à la fois en anglais et en arabe. Cette même image a depuis été publiée à la une des journaux en Egypte, au Koweït, au Yémen, et dans tout le monde arabe.

Les Français ont apporté une touche de légèreté et d’humour bien nécessaire à la situation difficile que nous vivions au Caire. Leur créativité était infinie : quand les campeurs non français s’étaient vu refuser les toilettes de l’ambassade, les Français se sont mis à scander : "des toilettes pour tout le monde !".


Nos amis français se sont avérés être également parmi les plus courageux : alors que des dizaines de militants volaient au secours de manifestants qui se faisaient matraquer et traîner par la police égyptienne pendant notre manifestation du 31, les Français, et plus particulièrement les Français musulmans, étaient parmi ceux qui étaient en première ligne pour contrer les violences policières. Ces mêmes musulmans nous rappelaient à tous l’honneur et la beauté de cette lutte quand, à midi, ils s’étaient agenouillés pour prier face à des rangées de CRS au cours de cette même manifestation.

Le lendemain, des centaines de militants suivaient les traces des Français quand leur délégation appelait à une manifestation devant l’ambassade d’Israël, demandant que nous n’oubliions pas le gouvernement qui détient réellement le pouvoir sur le peuple de Palestine.


Nous étions tous tristes quand les Français ont défait leur camp, le 1 janvier. Leur campement était devenu un lieu de réconfort extraordinaire pour tous les autres participants à la marche malgré le fait que des centaines de CRS n’aient jamais quitté les abords de la Bande de Giza. Beaucoup d’entre nous allions les retrouver la nuit pour ressentir ce sentiment de solidarité remarquable qui se propageait sur le trottoir le plus célèbre du monde.



Et alors que plus de 200 délégués français repartaient pour Paris le 2 janvier, ils quittaient le Caire avec une dernière mission à accomplir avant de retourner chez eux. En arrivant à Roissy, où il était accueilli sous les acclamations de dizaines de supporters, le groupe s’est aussitôt rendu à l’ambassade d’Israël, avec tous les bagages, pour y organiser une nouvelle manifestation. Ambassades d’Israël, prenez garde : tôt ou tard, nous retourneront tous dans nos villes et nous n’avons pas oublié notre mission d’y poursuivre la lutte !

Alors que nous nous organisions pour nous rendre à Rafah par petits groupes, les Français restaient notre inspiration, même si leur groupe en Egypte était maintenant réduit.


Le 2 janvier, un groupe d’environ 15 Français montait dans un bus à destination de Rafah, mais on nous faisait descendre du bus dès le premier checkpoint. Ils se sont assis en cercle devant le bus jusqu’à ce qu’un garde du checkpoint monte dans le bus pour expliquer aux passagers qu’ils avaient fait descendre ces internationaux parce qu’ils voulaient se rendre à Gaza. La population égyptienne se souviendra encore longtemps de cette Marche pour Gaza, et je suis sûre qu’elle n’oubliera pas les Français plus particulièrement.

Le 4 janvier nous avons dit au revoir au dernier contingent de Français, qui retournaient à Paris le lendemain. Parmi eux se trouvait un couple qui avait passé son voyage de noces sur la bande de Giza, et plusieurs frères musulmans qui ont noué des liens forts avec des militants palestiniens et égyptiens du Caire. Ils ont tous promis de revenir au Caire le 31 décembre 2010 pour la seconde marche pour la liberté de Gaza.

Leur solidarité et leurs efforts sans relâche ont inspiré beaucoup de monde au Caire, à Gaza et dans le monde entier, et l’année prochaine, ils reviendront encore plus forts que quand ils ont commencé. Et, avant cela, les rues du Caire, de Gaza, de Paris et de toutes les villes du monde entier seront portées quotidiennement par le slogan qui sonne toujours à nos oreilles : Palestine Vivra !

Emily Ratner
http://dissidentvoice.org/2010/01/p...

Traduction Emcee des Bassines et du Zèle
http://blog.emceebeulogue.fr/post/2...



jeudi 7 janvier 2010

MEILLEURS VŒUX 2010

Un diaporama de quelques photos prises au Caire sur le campement devant l'Ambassade de France et pendant la manifestation du 31 décembre, près du Musée Egyptien.
Nous n'avons pas pu nous rendre à Gaza mais les 1400 internationaux bloqués au Caire par les autorités égyptiennes ont ébranlé le blocus médiatique...